On the top of Chicago

Virginie au sommet du Hancock Center... Adieu Chicago

(pour l'Art of Institute, regardez sur l'autre blog)

Et puis il y a les "Prairie Houses"

De Frank Lloyd Wright, le plus grand architecte américain (1867-1959); le faubourg appelé Oak Park, site national classé, compte la plus grande concentration de maisons "style pairie"conçues par le grand maître; en opposition au style vertical des buildings de plus en plus hauts construits à cette époque, Wright a créé des maisons s'harmonisant avec la nature, avec des toits plats, utilisant des matériaux bruts; il réglait tous les détails, intérieurs et extérieurs, et nombre de ses créations - fenêtres, meubles, lampadaires...se retrouvent dans les grands musées.

Millenium Park

En plein centre ville, un parc plein de fleurs, et trois constructions avant-gardistes - cela aussi c'est Chicago. Une salle de concert dont une partie est souterraine, le Jay Pritzker Pavilion, une sculpture géante dans laquelle se reflète la skyline (vous me voyez aussi ?), la Porte des nuages, et The Crown Fountain, deux murs qui encadrent un bassin et sur lesquels sont projetés des visages de résidents de la ville: l'eau semble sortir de leur bouche !

La Salle Street

La rue la plus célèbre du quartier des affaires, avec le Board of Trade (1930), très art déco avec sa forme pyramidale, ses 45 niveaux et ses sculptures que vous ne pouvez pas distinguer sur ma photo...
Il y a tant et tant de buildings admirables, j'ai tant de photos plus intéressantes les unes que les autres, mais je ne peux les publier toutes dans ce blog !
Chicago est un vrai bijou architectural; les halls des immeubles sont des chefs d'oeuvre art nouveau, avec des verrières colorées, des motifs en fer forgé, des fresques à la Klimt; au pied des tours, des sculptures - Calder, Miro - des fresques - Chagall; les tours contemporaines voisinent harmonieusement avec les plus anciennes; un véritable cours, une encyclopédie d'architecture.
Je suis montée en haut du Hancock Center (1970), 94 étages, et la vue est fabuleuse; on pouvait monter aussi au sommet de la Sears Tower(1974), 110 étages, mais je ne l'ai pas fait, me disant que la vue serait la même...

Le plus haut !

La Sears Tower... un certain temps la plus haute tour du monde, et la plus haute des Etats-Unis, depuis le 11 septembre.

Mais d'autres sont en construction - notamment à Dubai, à Moscou et à Shanghai, de plus en plus élevées; et à Chicago même, une élégante spirale, la "Chicago Spire", fera bientôt partie du décor.

The Rookery

Le plus ancien...1880 ! Le premier building à être équipé d'un ascenseur. Le lobby (pas de photo, malheureusement) est aménagé par Frank Lloyd Wright. Je vais en parler plus loin, de cet architecte que j'admire...

Carbide and Carbon Building

Edifié en 1929, 153 m et 40 étages; sa forme évoque une bouteille de champagne, feuilles d'or pour le sommet (représentant le bouchon de la bouteille)

Marina city

Deux tours cylindriques évoquant des épis de maïs, parkings, appartements, centre commercial et de délassement, port de plaisance sur la rivière ... tout est prévu !!! 1964, architecte Bertrand Goldberg.

Mon hôtel...

C'est le Crowne Plaza, édifié en 1924 ! S'inspire de la Renaissance italienne... Actuellement rénové - l'intérieur est très confortable - par la chaîne Allerton. La base est beige, des arcades décorées d'animaux mythiques. Un de mes meilleurs souvenirs d'hôtel, avec le Lombardy de Washington (j'en parlerai plus loin)

Le numéro 2 de ma liste

Le Wrigley building, 1920, toujours siège des chewing-gums du même nom... Inspiré de la Renaissance française.

Mon building art déco préféré à Chicago

Celui du Herald Tribune, la Tribune Tower, 1922; inspirée de la cathédrale de Rouen !!!

Sur le mur nord, une citation de Milton:

"Parmi toutes les libertés, donnez-moi celle de savoir, de parler et de discuter librement selon ma conscience"

La plage en ville...

Au bout du Magnificent Mile, il y a le lac Michigan, et une plage avec des palmiers et des chaises longues, et une piste en béton longue de 14 km, parcourue par les piétons, les vélos et les ... cuisse-tax !!! Sur un arrière-plan de buildings audacieux.

Tour en bateau

A peine installée, je me précipite pour un tour en bateau (bonne décision car les autres jours il a fait très froid); départ sur la Chicago river - pour longer les superbes buildings - et navigation sur le lac, ce qui permet une vue magnifique sur la sky line au retour. Deux heures inoubliables !

Chicago !

Chicago est ma ville américaine favorite... tout en laissant un statut à part à New York.

On est loin du cliché qui voudrait que Chicago soit la ville du crime, un dangereux repaire de maffias de toutes sortes ! C'est une ville propre et vivante, fière de ses buildings art déco qui cohabitent avec des constructions d'un modernisme sans pareil (sauf peut-être en Asie). La vue est celle que j'ai de ma chambre d'hôtel: au pied des tours, l'antique château d'eau; et tout au fond, le lac Michigan - une véritable mer intérieure. Rien qu'en observant la surface de l'eau, le matin, je pouvais dire quel temps il ferait... les vagues étaient visibles de ma fenêtre! La rue en contre-bas - surnommée le magnificent mile, est dédiée au commerce, et le quartier au sud, le loop, aux affaires; tout cela peut se parcourir à pied, le nez en l'air.

Le taxi qui m'amène de l'aéroport est folklorique - vous pouvez distinguer la taxe de 1 dollar pour le carburant; il n'y a pas que chez nous que ça fait mal.

Bye Washington

Au bout de quatre jours, je m'envole pour Chicago; dernière vision du Mall, au petit matin (vous voyez qu'il fait déjà chaud); et dernier clin d'oeil: comment gagner sa vie en utilisant du matériel de récup !

Pour les muséees et les oeuvres d'art, allez voir sur l'autre blog...

Intermède littéraire

Paul Auster est à Bruxelles ! Lisez son interview - un sommet d'intelligence - sur http://www.lesoir.be/ - et bien sûr, lisez ses livres... J'ai donc lu la Trilogie, et Moon Palace; et j'attaque, sur le conseil de Jérôme, Brooklyn Follies. New York New York, comme si on y était...

Et, me direz-vous, les musées de Washington ?

De Washington ou ailleurs aux USA, ils sont sublimes. Comment il reste des Renoir ou des Cézanne en France, je l'ignore. Que des chefs d'oeuvre. Un vrai régal, j'y ai passé des heures. Mais comment décrire un musée dans lequel on passe une journée ?

J'ai donc décidé de passer en revue ces musées dans mon blog "Painting Virginie", avec deux ou trois tableaux plus marquants - choix difficile.

Une constante dans les musées américains: la présence de kids de tous âges; les petits écoutent sagement la maîtresse, les plus grands sont moins attentifs, mais tout de même, ils participent et s'intéressent. Un bon point, America.

Et pour épuiser le thème

Cette phrase qu'on retrouve même sur les ti-shirts... A méditer.

Le cimetière d'Arlington

Restons dans le même ordre d'idées... Voici donc le haut lieu des héros. Je vous passe les differentes manifestations au soldat inconnu (j'ai même manqué le passage de Bush) et vous livre les photos des tombes des Kennedy - pour une fois, on a fait dans le sobre.

Vétérans et motobikers

Le Memorial Day était le prétexte d'un rassemblement de vétérans et de motards. Vente de gadgets et de livres au profit des associations de vétérans, meetings et discours - avec prière publique - et parade de motards. Bonjour le bruit, l'ambiance, les tenues folkloriques...

Jour du patriotisme

On savait les Américains patriotes... mais au point de dédier un jour à leurs héros et à se déplacer en masse pour l'occasion ! Ce jour, c'est le Memorial Day, et j'y étais, justement à Washington.

Il y a des mémoriaux partout, c'est aussi une grande spécialité américaine. Photos: mémorial de la guerre du Vietnam, et -plus réussi - celui de la guerre de Corée.

Et je vous épargne les autres mémoriaux, ainsi que les longs défilés d'hommage.

Washington

Est donc la première ville que j'ai visitée.

C'est une ville aérée, aux larges artères, sans buildings - la hauteur des constructions est réglementée. Plein de bâtiments officiels néo-classiques imposants, cad des colonnes et des statues partout. Un petit air de Londres.

Le "mall" est une vaste promenade au centre de la ville (quand je dis vaste, c'est vaste, faut aimer marcher), entourée de prestigieux muséees, tous gratuits.

D'un côté le Mall se termine par le Capitole (le parlement), et de l'autre par un gigantesque mémorial dédié à Lincoln.

Il y a toujours du monde sur le Mall, et tous les monuments visitables sont pris d'assaut.

Photos: le mall avec le Capitole, et le mémorial Lincoln. A l'interieur, une statue de Lincoln démesurée. Ici on ne fait pas dans les miniatures.

Les clodos

J'en ai déjà parlé: ils font partie du décor, surtout dans les parcs, et ne font pas la pub d'une société "civilisée".
Si vous avez lu "Moon Palace", de Paul Auster, vous vous souvenez certainement du chapitre où le héros devient clochard à Central Park, et comment il fouille les poubelles pour y trouver de la nourriture, et combien grande est sa honte si on le surprend. J'ai une fois croisé un clochard , toutes ses possessions tenant dans un vieux sac, qui fouillait dans une poubelle avec un bâton, et ce type correspondait tellement à la description d'Auster que je me suis arrêtée; mais je n'ai pas osé lui donner quelques dollars - en fait c'est une sorte de honte, honte de donner à celui qui a honte de recevoir.
Oui il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans le royaume de Bush.

No smoking

Pour une chose qui est bien, faut le saluer. C'est no smoking partout, lieux publics, restaurants, hôtels... y compris les bureaux, ce qui explique qu'on voit des employés en griller une, sur le trottoir, au pied des tours. Pas une fois je n'ai été importunée par un fumeur, pas une fois je n'ai dû - comme en Chine, ou dans les pays arabes - exiger du chauffeur de taxi qu'il n'enfume pas le véhicule et moi en même temps ! Faut reconnaître que c'est très civilisé et que ça fait du bien.

Autre spécialité: la file

"The line"

L'Américain est très patient; que ce soit pour acheter un billet d'entrée, monter dans un bus ou visiter une attraction, il se met à la queue de la file et jamais il ne resquille.

Dès 11h30, les files se forment devant les restaurants vides: pas question de s'installer n'importe où, par exemple à la place ombragée qui vous fait envie en terrasse; il faut attendre la "placeuse", toute-puissante et incorruptible.

Photo: le memorial à Washington, qui se dresse tel un crayon géant au centre du Mall, le gigantesque parc au centre de la ville du meme nom; on peut monter au sommet - et bonjour la file !

Contestation: spécialité américaine

Celui-ci campe devant la Maison blanche, ignoré par les policiers débonnaires. M'a semblé typique. Mais il y en a d'autres, moins calmes, qui haranguent les passants - en général contre la guerre en Irak - dans l'indifférence générale. Quelques badauds s'arrêtent, prennent un prospectus et puis repartent; la plupart ne font même pas attention.

Et maintenant que vous avez affiné votre choix

Lisez bonnes gens, lisez...

Faites votre choix !

La maison blanche

Où, je l'espère, il y aura bientôt un locataire noir !

Avant, arrière, et pose devant la grille, comme les milliers de touristes quotidiens...

Toujours à propos de la bière

Remarquez, sur la photo, pas de verre; ici on boit à la bouteille... Dans les restos chics, on vous demande si vous voulez un verre; et on vous l'apporte avec un peu de condescendance; ah! ces Européens qui ne savent pas vivre. Dans les restos ordinaires, on ne vous pose même pas la question...

Photo: moi à Central Park, New York

Les contradictions américaines

Aviron- promenade sur la rivière Schuylkill, à Philadelphie, Farmount Park, le poumon de la ville.
No comment.

Pour en finir avec la bière

Là, je suis à Boston, près du Faneuil Hall, dans le centre historique, en terrasse, et je mange un fish and chips bien british...avec une bière ! Ce n'est donc pas mission impossible de boire sa chope au soleil (à condition de manger, tout de même); et le dernier jour, dans un quartier chic de Washington, j'ai mangé des scampis sur un lit de bouillie de maïs (oui oui, de maïs; oui oui, une bouillie), avec une Budveiser (je l'aime bien, leur Budveiser), et la serveuse m'a dit : vous êtes belge ? il me semble que je vous reconnais à l'accent ! A l'accent ! et elle ajoute, j'ai fait une année d'études à la Viyoubi (VUB); j'aurais donc l'accent flamand quand je parle anglais ?

Jamais sans mon laptop

Celui-là, j'avoue, je l'aurais bien sollicité...

De retour !

Me voilà à la maison... désormais mes textes seront rédigés sans faute, avec des accents sur les a et les e... Et il va falloir que je me réhabitue au clavier azerty !
Bien sûr j' ai déjà le décalage horaire sur la tronche, la grande voyageuse a ses faiblesses... D'autant plus que j'ai volé de nuit, ce qui n'arrange rien.
Je vous promets très vite les photos, désormais mes billets seront illustrés. A très bientôt fidèles lecteurs...